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KAROU

Sous le pseudonyme de KAROU, Danièle Küss a fait une soixantaine d’expositions, dont Onze individuelles, en France, et à l’étranger : à New York, Dallas, San Francisco, Tokyo, Madrid, Lisbonne et Barcelone.

 

Médaille d’argent de « l’Art Expo » de New York, « Young artists from Europe », en 1983, lauréate du Salon de Paris, à la Chapelle de la Sorbonne, en 1982, elle  participe régulièrement  aux  grands Salons parisiens du Grand Palais.

 

« Son œuvre se réfère à une représentation figurée dans la durée par son écriture et sa composition, sans transcription descriptive ni récit. La transposition poétique du réel, libérée de la charge narrative, modifie l’équilibre temps/espace et exprime, par la juxtaposition de métaphores et l’inclusion de mythes, les empreintes  de la mémoire. »

 

Ses dernières toiles présentent une vision du monde qui offre simultanément, sur un même plan frontal, le regard et la vision.

 

Dans le catalogue du Salon des Indépendants de 1993 au Grand Palais, Henri Fabre écrivait : « Dans ces temps où le mercantilisme s’impose aux meilleurs, puisqu’il est plus facile de plier les artistes au marché que le marché aux artistes, il est rassurant qu’existent encore quelques Karou. Karou, c’est le parcours de l’électron libre, de ces êtres de plus en plus rares qui - paraphrasant Molière – préfèrent vivre pour peindre à peindre pour vivre. Attention, il ne s’agit pas d’un de ces peintres qui travaillent, parfois d’ailleurs avec bonheur, parmi la multitude des artistes de quartiers ou de villages… Karou appartient à ces privilégiés – mais en ont-ils encore conscience – que leur talent pourrait faire accéder à la grande notoriété. Que leur manque-t-il sinon l’obsession de la réussite ou prétendue telle, celle qui a bloqué sur leur dernière œuvre vendue toute l’oeuvre à venir de créateurs qui n’étaient qu’en chemin vers d’autres créations. Karou avance seule sur sa voie, sans la contrainte du quotidien, autant confortée par le succès de ses expositions à Paris, New York ou Lisbonne, que par le regard de ses amis, qu’ils soient, ou non, eux-mêmes artistes.

 

Son œuvre ose la poésie quand ce monde la craint, attire l’œil puis le captive et, pour ceux qui y croient, élève l’âme. Les autres s’y plongeront avec le plaisir angoissé des êtres que rassurent les tortures d’un Soutine et, s’interrogeant comme on dresse un bilan, se demanderont s’il ne leur manque rien d’essentiel : l’espoir peut-être, celui qu’enfantent les rêves…et certains artistes. »

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